Raccordement aux réseaux de chaleur urbains : 1 000 000 € investis en 2023

Après des travaux à hauteur de 1 000 000 € en 2023, La Nantaise d’Habitations poursuit le raccordement aux réseaux de chaleur urbain (RCU) de son parc immobilier et étudie, en 2024, la possibilité de raccorder 255 logements. Cette nouvelle étape portera à plus de 50 % le nombre de logements raccordés de son parc éligible*.

À travers ces investissements, le bailleur entend participer à la lutte contre le changement climatique et anticiper l’avenir, en répondant aux enjeux portés par Nantes Métropole dans son Plan Climat Air Énergie Territorial, visant à réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre par habitant à l’horizon 2030 par rapport aux émissions de 2003, et atteindre 100 % d’énergies renouvelables et récupérables d’ici 2050.

*Pour être éligibles au raccordement, les logements doivent être dans une résidence disposant d’une chaufferie collective et être à proximité d’un RCU.

1 887 logements raccordés depuis 1987

Avec le raccordement de près de 500 logements en 2023, La Nantaise d’Habitations étudie le raccordement de 255 habitations supplémentaires en 2024.

« Nous avons toujours été attentifs à répondre aux enjeux portés par la Métropole. Lorsque celle-ci a débuté le déploiement du premier réseau de chaleur en 1987, initialement nommé “Beaulieu / Malakoff” et devenu “Centre Loire”, nous avons réalisé notre premier raccordement dès janvier 1988, avec la résidence des Bosselles, sur l’Île de Nantes. » explique Manuel LE GOFF, Directeur Adjoint en charge du Service Technique du Patrimoine à La Nantaise d’Habitations.

Au total, 1 887 logements ont été raccordés par La Nantaise d’Habitations, actuellement en train d’étudier la faisabilité pour 4 autres de ses résidences nantaises (La Béraudière (46 logements), Le Milord (60 logements), La Grande Noue (54 logements), Leverrier PL (95 logements)).

Une baisse des charges pour les locataires

Les réseaux de chaleur permettent d’alimenter les logements en chauffage collectif et/ou en eau chaude, via un système de canalisations souterraines, qui achemine de la chaleur produite localement par plus de 50 % d’énergies renouvelables et de récupération.

« Entre la baisse de l’impact de l’augmentation et de la volatilité du prix du gaz pour les habitants et l’amélioration de la valeur Diagnostic de Performance Énergétique, ce type d’opérations présente conjoncturellement de multiples avantages. Elle constitue en ce sens une réponse privilégiée pour répondre aux objectifs fixés par l’Etat et le groupe Action Logement en faveur d’une stratégie de décarbonation du parc existant. » souligne Manuel LE GOFF. Le dispositif offre au locataire l’assurance d’une sécurité d’approvisionnement en énergies locales et lui permet de bénéficier de tarifs pouvant être de 15 à 30% inférieurs au prix du gaz*.

« L’impact se mesure également côté DPE, sur la note associée à la partie GES (Gaz à Effet de Serre), puisque qu’en substituant du mix-énergétique au 100% gaz, nous limitons la valeur (en tonnes CO2 / m2.an) des GES émis. L’étiquette finale des DPE étant calculée sur la moins bonne des 2 étiquettes (consommation / GES), nous obtiendrons un gain en étiquette DPE sur les bâtiments dont la performance de GES est inférieure à celle de la consommation. C’est le cas sur notre parc immobilier rénové thermiquement mais chauffé au gaz. » poursuit Manuel LE GOFF. Ainsi, pour le futur raccordement de sa résidence de La Beaujoire (573 logements), La Nantaise d’Habitations estime pouvoir passer d’un DPE D à B, dans le cadre d’un projet de réhabilitation global.

*Source : Nantes Métropole

Accompagner la transition énergétique en participant à la Stratégie Nationale Bas-Carbone

Ces travaux de raccordement s’inscrivent pleinement dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), feuille de route instaurée par la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, visant à conduire la politique d’atténuation du changement climatique. Les réseaux de chaleur émettent 2 à 3 fois moins de gaz à effet de serre qu’une solution de chauffage gaz ou fioul*, puisque l’énergie fournie est produite localement, avec 84% d’énergies renouvelables et de récupération (incinération des ordures ménagères, biomasse, géothermie…).

*Source : moyenne établie par France Chaleur Urbaine

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